Réseaux neuronaux : quel est le vrai du faux ?

Annabelle Massin

En tapant  » réseaux neuronaux  » dans mon moteur de recherche, j’ai été surprise d’obtenir plus de liens sur le deep learning que sur les neurosciences. Pour le coup me voilà embarquée dans un domaine totalement abstrait pour moi et qui en y regardant de plus près mérite qu’on s’y attarde un peu.

Le neurone formel ou artificiel

Dans les années 2000, émerge un concept nouveau appelé le deep learning basé sur des réseaux de neurones artificiels. On entend parler du premier neurone artificiel en 1943 lorsque Warren McCulloch et Walter Pitts publient leur premier modèle mathématique et informatique du neurone biologique : le neurone formel. C’est un modèle très simplifié du neurone biologique.

Algorithme et IA

L’un des premiers objectifs du deep learning est de reproduire, grâce à des algorithmes, les capacités de l’être humain avec pour objectif de rendre les ordinateurs capables de penser et de raisonner d’une manière similaire à celle des humains. C’est donc un mode d’apprentissage automatique IA géré par un réseau de neurones artificiels.

Bref, poursuivant ma lecture, pour moi de plus en plus complexe, j’omets délibérément de vous parler de Machine Learning, dont le deep learning est un sous-domaine et je reviens à mes moutons : les neurosciences.

Le neurone humain et ses réseaux

Une foule de facteurs entre en jeu dans la formation de réseaux neuronaux, mais trois d’entre eux sont particulièrement créatifs : l’imitation, l’émotion et la répétition.

  • L’imitation repose sur les neurones miroirs, sans lesquels nous ne pourrions ni rentrer en empathie, ni apprendre. Pour comprendre, puis agir, nos neurones copient ceux de nos relations (parents, amis, modèles, etc.). Le processus mimétique est donc un levier fort de création de réseaux neuronaux.

  • L’émotion joue aussi un rôle primordial, car rien ne crée en nous d’aussi puissants réseaux neuronaux que ce qui nous émeut. Les centres neuro-endocriniens qui contrôlent nos émotions sont même considérés par le neurologue américain Antonio Damasio comme une sorte de  » chef d’orchestre cérébral « .

  • Enfin, aucun réseau neuronal ne pourrait se constituer si le facteur déclencheur ne se répétait pas des dizaines, centaines ou milliers de fois. Sans cesse de remettre à l’ouvrage pour apprendre, comprendre, mémoriser, et agir.

Mais au fait, qu’est-ce qui favorise la création de nouveaux neurones et qu’est-ce qui engendre leur destruction ? À suivre dans un prochain article.

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Annabelle Massin

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