L’apprentissage : une question de confiance réciproque

Annabelle Massin

Nous savons que pour qu’un apprentissage soit efficace, il faut varier les manières d’apprendre, attiser la curiosité de l’élève, favoriser son engagement notamment par des défis atteignables, et cela nécessite avant tout un cadre sécurisant : l’apprentissage n’a lieu que si l’élève a assez de confiance en lui pour admettre qu’il ne sait pas et qu’il a le droit de ne pas savoir.

J’insiste sur le fait que l’efficacité d’un apprentissage se mesure aussi à la qualité d’une relation entre deux personnes : l’enseignant et l’élève. Selon Berne, fondateur de l’analyse transactionnelle, la qualité de cette relation doit se manifester par  » Je suis ok – Tu es ok « , qui induit que l’enseignant écoute l’élève avec respect et intérêt, même lorsque le raisonnement est erroné. Sont à éviter les jugements désapprobateurs tels que » tu aurais dû faire attention  » ou  » tu devrais le savoir « , car ils constituent une rupture de la relation et une sortie de la relation égalitaire ok/ok, fondement d’une relation de confiance et d’estime de soi pour l’élève.

 » Enseigner  » du latin « insignire » signifie mettre une marque, signaler une chose : c’est donc mettre en lumière et transmettre des connaissances. C’est aussi valoriser, encourager, soutenir, faire confiance à l’apprenti (e) et ne jamais être dans la dévalorisation de celui ou celle qui ne sait pas, ou est dans l’erreur.

#pédagogie#apprentissage#confiance#psychologie

Annabelle Massin

Partager cette publication :

D’autres articles qui peuvent vous intéresser

Vous avez une
question ?

N’hésitez pas à déposer votre message ici, je me ferai un plaisir de revenir vers vous le plus rapidement possible.