Dès le plus jeune âge, il existe un circuit d’incitation à l’apprentissage basé sur la curiosité, la surprise, le rire, qui semble ensuite bien malmené dans le système scolaire classique.
Le plaisir d’apprendre n’est pas un idéal. Il existe bel et bien lorsque certaines conditions d’apprentissage sont intégrées dans un processus pédagogique éclairant. Je pense au fait de proposer dans les écoles un environnement stimulant et un climat scolaire serein, favoriser l’expérimentation (learning by doing), accueillir l’erreur comme un levier d’apprentissage, considérer les notes comme un guide et non comme une sanction, etc.
Un schéma qui peut se décliner en entreprise : proposer un environnement stimulant et un climat de travail serein, favoriser les « incentives », instaurer des 360° constructifs et valorisants, accueillir l’erreur comme une réflexion de groupe à débattre, veiller à la reconnaissance de chacun au sein du groupe, etc.
Favoriser l’engagement actif des élèves et les encouragements est dans mon travail de formatrice une gageure et je fais aussi partie de ceux qui pensent que la chronobiologie devrait être enseignée à chacun d’entre nous. C’est une science qui éclaire bien des comportements, notamment lors de la période de l’adolescence.
Cette vidéo de Stanislas Dehaene, chercheur, psychologue cognitif, neuroscientifique, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, évoque les quatre piliers de l’apprentissage qui favorisent la réussite d’un apprentissage.
Que du bon sens à la lumière du cerveau.