“ Je m’ouvre, donc je suis “ : de la perception à la perspective. Deux démarches distinctes et complémentaires.
Dans mon métier, il est surtout question de langage authentique, de perception et de perspective.
Lorsque j’aborde le sujet du parler vrai, je m’en réjouis. Quoi de mieux qu’un » parler vrai » qui remet le sens à l’honneur et permet d’approcher une dimension universelle ?
Construire sa propre signature verbale, son rythme, son style, nécessite avant tout d’explorer nos propres valeurs humaines, de soupeser nos vérités. S’ouvrir à la question de perception et de perspective est en général un bon début pour parler vrai.
Il existe entre les deux, une différence de taille : un degré d’ouverture à la vérité de l’autre ; comme chacun sait, il n’existe pas une seule forme d’intelligence, comme il n’existe pas non plus une seule vérité :
La perception est unilatérale. C’est notre manière d’appréhender le monde et de le percevoir comme une réalité. La perspective, elle, intègre la perception des autres. Par exemple, une personne avec peu de perspective est autocentrée et est persuadée que sa perception est une réalité universelle. Contrairement à elle, une personne avec de la perspective ne va pas essayer d’imposer sa vision, mais plutôt de tenter de comprendre la perception de l’autre pour l’intégrer dans l’équation.
Les personnes avec de la perspective, sont observateurs, à l’écoute, curieux, avec peu d’identité, calmes, difficiles à offenser et dans la retenue. Alors que les gens à perception, sont dans la critique, la réaction, le jugement rapide, la dispute, l’offense facile.
Il paraît que seuls 2 % de la population pense en perspective majoritairement. Les 98 % restants étant dans la perception majoritaire. Je n’ai pas en ma possession d’article sourcé, donc j’émets un bémol sur cette statistique. Cependant, le simple fait de prendre conscience de sa propre approche, en termes de perspective et de perception, est déjà un pas vers les 2 % !
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